Name: Andriamiarisoa Tojoniaina fanambinana
Age: 25
Country: Madagascar
Un Pas pour les Jeunes
Selon Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, "Le réchauffement climatique, c’est la menace la plus grave pour notre planète et c’est une bataille que ne sommes pas en train de gagner". Notre terre repose sur un équilibre ou chacun à sa place, n’existe que dans l’existence de l’autre. Nous les jeunes, nous sommes la force de la terre pour lutter contre le réchauffement climatique et nous devons être les pionniers pour protéger l’environnement. Dans mon pays et plus précisément dans ma communauté les jeunes ignorent le changement climatique mais en subissent l’effet. La source de cette ignorance résulte d’un manque d’éducation, car ici peu d’entre nous arrive jusqu’ en terminal. Ici les jeunes pensent que les dons de la nature sont inépuisable, nous oublions souvent la valeur de l’eau et ne savant pas l’utilisé avec économie. Chacun agissent comme bon lui semble sans pensés a la conséquence des actions envers l’environnement mais également envers ces amies.
Ici également on déforest pour survivre, les jeunes vont dans la forêt et coupent tous ceux qu’ils leurs permettent de gagner de l’argent, les désertifications commence de plus en plus à gagner du terrain et la chaleur augmente tous les ans. Ils ignorent que la forêt est la pierre angulaire de l’équilibre climatique dont nous en dépendant. Les jeunes participent massivement à la destruction de l’environnement, ils y en a ceux qui brulent des hectares de forêt pour gagner du terrain et pour bâtir une maison ou pour en faire du charbon. Des centaines d’espèces d’animaux disparaissent en fraction d’une journée et ceux qui survivent vie dans des conditions précaires. La chasse est sans limite et moi-même j’avais appris à chasser à l’âge de 10 ans. Nous avions rasé presque la moitié de la forêt, cassé le cycle d’une vie qui nous est offerte.
Apres mon Baccalauréat je suis entré à l’université, là encore j’ai constaté que la plus part de mes actions en tant que jeune détruisirent l’environnement. J’avais un scooter qui pollue 3 fois plus qu’une voiture normale en une journée alors que presque la moitié des étudiants de l’université avait un scooter et était donc dans la même situation que moi. J’avais conclu donc que les jeunes urbain est entrain de polluer plus l’environnement que les jeunes en milieu rural.
En tant que jeune urbain et universitaire j’avais pris donc une décision de vendre mon scooter et de me déplacer en bus et j’ai incité également les jeunes de mon quartier à faire de même.
Moi et quelques amies de mon quartier avait effectués des actions de sensibilisation dans notre quartier, nous avons commencé par les plus petits, enfant, car j’ai une ferme conviction que si on commence à expliquer au enfant les problèmes et leurs données les solutions ils ne vont pas attendre de devenir jeune pour agir. Nous avons entamé nos actions de sensibilisation au sein d’une école publique avec des enfants de moins de 12 ans. En effet les enfants peuvent changer les parents et leurs incités de faire de même. Ensuite nous avons parlé avec des jeunes, en discutant et en leurs écoutants, je constatai que malgré leurs manques d’éducation ils sont conscients des problèmes environnementaux et du réchauffement climatique. Ainsi, nous avons donc l’obligation morale et citoyenne de leurs donner des informations en profondeur concernant l’environnement en général mais également les bienfaits de protéger la nature. Tous les samedis entre 15h et 18h nous fessant une réunion avec 12 jeunes errant. Apres 1 mois le nombre des participants avaient diminués et il n’y avait plus que 8 jeunes. Nous avons décidé de faire des actions concrètes dans notre quartier, ainsi pour la première fois nous avons commencé par nettoyer tous les coins du quartier. Ensuite près d’une fontaine publique nous avons incité les gens à donner de la valeur à l’eau, car l’eau est la vie et la vie doit être protégée.
Ensuite nous avons fait appel à une ONG œuvrant dans la promotion de la protection de la nature. Ainsi pendant une semaine nous avons suivi une formation de leadership et de droit de
l’environnement. Mais la difficulté réside donc dans la mise en œuvre des solutions, car en effet cela nécessite des moyens financiers et une meilleure approche sociale des gens mais également du temps. Alors que moi et mes amies sont tous des étudiants, sans argent et nous n’avions que le samedi après- midi pour se réunir.
Apres deux mois d’inaction, nous voilà donc de nouveau sur le terrain, avec plus d’idées et de convictions ainsi que des motivations. Nous avons distribué porte par porte des prospectus sur la manière de protéger la nature et de ne pas gaspiller l’eau et la nourriture. Mais également la nécessité de changer le charbon en utilisant plutôt le gaz. Il y avait également dans le prospectus une explication sur la biodiversité et l’écosystème et l obligations de les protégés.
Face à cela les parents avaient confiance en nous et obligés leurs enfants à assister à notre réunion du samedi après-midi. Les membres avaient augmenté et il y avait plus en plus de jeunes et d’enfants. Notre quartier était devenu la plus propre de la ville et nous avons eu des dons de la part des parents, des personnes riches, de l’église et d’un député. Nous étions obligé de donner plus et d’acquérir plus de connaissance pour pouvoir les partagés avec les jeunes. En 2017 il y avait 68 jeunes actifs. Nous avons effectué un reboisement pendant deux jours dans la compagne et l’année suivante nous sommes retournés au même lieu pour entretenir la terre reboisée. Nous avons également mené des sensibilisations contre l’usage quotidien des sacs en plastique et incitant les gens à utiliser des sacs biodégradables.
Dans les maisons il y avait des changements car il y a des foyers qui utilisent dorénavant du gaz au lieu du charbon. Et tous les samedis, après les réunions nous effectuant des actions citoyennes en nettoyant les canaux publics et les rivières, et en incitant plus de jeunes à soutenir notre cause.
Actuellement, nous avons une association locale regroupant des jeunes et des enfants, nous avons étendu nos champs d’action sur la promotion de la protection du droit de l’homme et l’environnement. Les jeunes commençai à trouver leurs place dans l’association et commence à prendre en considération la nature dans leurs quotidiens.
Ainsi, pour moi seule l’éducation est l’arme la plus puissante pour protéger l’environnement, il faut donc garantir cette éducation de base des enfants et surtout à promouvoir l’enseignement sur la protection de la nature dès le primaire. Ensuite soutenir les jeunes moralement et financièrement dans leurs actions, ne pas attendre la volonté politique des dirigeants. La législation est là mais les moyens sont largement insuffisants et maintenant il n’est plus question de discuter mais plutôt d’agir. Il faut même dépolitiser tous les actions portant sur la nature car la politique est un devenu frein pour la protection de la nature.
Les jeunes veulent faire des choses mais on leurs donne pas les moyens et les soutiens nécessaires pour agir en faveur de la nature.
Notre écosystème ne connait pas de frontière, ou que nous soyons nos actions se répercute sur l’ensemble de la terre. Chacun peut agir du plus pauvre au plus riche
Nous les jeunes nous sommes les premiers responsables et les premiers victimes de la crise climatique. Alors qu’un équilibre climatique doit être le fondement même du développement de notre société.
Nous avons tous le pouvoir de changer alors qu’est ce qu’on attend, aujourd’hui à nous d’écrire la suite de notre histoire, ensemble.
Pouvoir participer au sommet d’action pour le climat est pour moi une occasion de plus pour approfondir mes connaissances dans le domaine. Mais également une opportunité de faire une carrière dans le domaine de la protection de l’environnement. Et en fin ce sera une grande opportunité dans la rédaction de mon mémoire de fin d’étude en Master qui s’intitule « La protections des droits des refugiés climatique sur le plan international »