Lutte Contre la Dégradation : Cas du Parc National de Kahuzi Biega

Lutte Contre la Dégradation : Cas du Parc National de Kahuzi Biega

par Anonymous

J'ai passé dans les forêts environnants le Parc national de Kahuzi Biega lors de l'initiative qui devait être exécutée dans le village de Katasomwa et Kabamba. J'ai découvert lors de l'exécution de l'initiative, des personnes qui vivent dans des conditions déplorables, qui vivent encore des ressources forestières avec une santé très maigres, sans école et sans perspective pour un avenir résilient et fort.

Le Parc National de Kahuzi-Biega est menacé par le braconnage, l’abattage d’arbres et bien d’autres problèmes par les peuples autochtones riverains qui n’ont pas d’autres moyens d’existence/ subsistance. A cela s’ajoutent des activités minières qui se développent dans le Parc et ses environs.

Pourtant la forêt joue un grand rôle dans la régulation du climat ; si les sols et les forêts ne sont pas protégés l’avenir est compromis dans cette région du pays. Actuellement les populations rurales ne produisent plus de denrées agricoles en quantités suffisantes en raison de la perturbation des saisons culturales.

La déforestation progresse très rapidement. Cette situation a des répercussions néfastes sur les écosystèmes. La faible instruction, et parfois l’analphabétisme, des populations rurales accentue les difficultés en raison d’une méconnaissance des effets des changements climatiques. Les populations les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre sont aujourd’hui les plus exposées à leurs effets. Elles sont menacées par l’accroissement du stress hydrique, la désertification, la raréfaction des ressources naturelles et l’érosion des sols.

Objectifs de l'expérience

L’objectif général est de permettre à des personnes d’être elles-mêmes actrices de la protection de la biodiversité, animale ou végétale, à travers les activités génératrices de revenus.

Il se décline en objectifs spécifiques :

  • identifier les pratiques traditionnelles se trouvant autour du Parc,

  • La création d’une coopérative agricole pour la facilitation de la commercialisation des produits des champs,

  • sensibiliser les communautés riveraines à vivre en harmonie avec les Pygmées et à prendre soin de la biodiversité animale et végétale du Parc,

  • faire acquérir aux habitants de nouvelles connaissances sur la biodiversité et la conservation des espèces,

  • célébrer avec les communautés rurales des villages concernés les journées mondiales des zones humides et les journées nationale et internationale de l’arbre.

Les bénéficiaires sont les suivants : 55 habitants bien identifiés qui vivent à proximité du Parc et qui pratiquent le braconnage et la chasse, 29 autres habitants de deux villages (Kabamba et Katasomwa), 56 personnes identifiées lors d’investigations faites avec les chefs coutumiers, qui sont aussi des bénéficiaires de ce projet. Les 55 bénéficiaires directs du projet pourront exercer des effets positifs de leurs initiatives sur les autres couches de la population.

Je viens d’un pays riche en ressources naturelles, la République démocratique du Congo. Depuis déjà plusieurs années, les riverains du Parc National de Kahuzi-Biaga ont été confrontés aux défis énormes pour faire face à la crise financière et alimentaire qui guettent le monde. C’est pourquoi, les personnes n’ayant surtout pas des terres propres à eux, ont considérés le Parc comme un espace d’approvisionnement en aliments (viande de la chasse) en pratiquant à un niveau excessif le braconnage, en pratiquant l’abattage d’arbres pour les transformer en des charbons des bois commerçables dans les grands centres de consommation.

Pourtant la forêt joue un grand rôle dans la régulation du climat ; si les sols et les forêts ne sont pas protégés l’avenir est compromis dans cette région du pays. Actuellement les populations rurales ne produisent plus de denrées agricoles en quantités suffisantes en raison de la perturbation des saisons culturales.

La déforestation progresse très rapidement. Cette situation a des répercussions néfastes sur les écosystèmes. La faible instruction, et parfois l’analphabétisme, des populations rurales accentue les difficultés en raison d’une méconnaissance des effets des changements climatiques. Les populations les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre sont aujourd’hui les plus exposées à leurs effets. Elles sont menacées par l’accroissement du stress hydrique, la désertification, la raréfaction des ressources naturelles et l’érosion des sols.

Une fois que les personnes touchées par ces désastres sont initiées à une agriculture biologique moderne, les amener à se rassembler dans des coopératives, il y aurait réduction d’une pression exercée sur la biodiversité au niveau du parc. C’est aussi une stratégie de revaloriser le secteur agricole et réduire le taux de malnutrition qui guette beaucoup des familles dans les villages de Kabamba et Katasomwa, principaux villages environnant le parc national de Kahuzi-Bièga (PNKB). La création des coopératives agricoles est une des meilleures stratégies et/ou approche pour contourner la dégradation de l’environnement au niveau du Parc National de Kahuzi-Biega. C’est une stratégie d’aider les habitants qui, jadis vivaient grâce aux produits du Parc, de commercer leurs produits issus des champs mais aussi à standardiser les prix de vente de leurs produits pour que le secteur agricole et d’élevage soit pour eux une opportunité de sortir de l’extrême pauvreté.

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Anonyme